Electron190 wrote:Le blanking , je présume que c'est comme en tele ; extinction du spot pendant les retours rapides
Donc , on trace une ligne , on éteint le laser (blanking) on vas au debut d'une autre ligne , on rallume , on trace etc etc...
Le blanking je doit l'avoir sur le 50mw il y a deux broches sur la carte de commande qui , quand je les court circuite , eteigne le laser
Par contre je n'ai pas vérifié si on pouvais moduler la puissance avec ses deux broches
La tete laser vient d'un Mac
Je pense qu'il faut une partie logiciel et hard assez conséquente , à en juger par vos réalisations
Merci pour ces explications qui me permettent de mieux comprendre les lasers de scene
Oui c'est un peu ca le blanking, à part que l'on cherche toujours à blanker le moins possible:
Si on prends deux traits horizontaux, tu dessines de G à D le premier.
Tu blank tu déplaces plus bas. Mais on ne va pas reblanker jusqu'a la Gauche!
On va pour la deuxieme ligne dessiner de D à G.
Ainsi les seules pertes sont les connections entre les deux traits!
Si tu fais pas comme ca, prepare à toi à avoir 50% de luminosité!
Il faut toujours garder en tête que le blanking doit se faire le moins de temps possible quand tu dessines un show

C'est le fun

du laser

apres des heures et des heures sur le matériel, tu passes à nouveau des heures pour la partie logiciel...
Car si tu blanks n'importe comment le coup en pertes devient énorme.
Il faut réfléchir beaucoup pour faire un show laser optimisé...
A un tel point que tu peux te "passer" de blanking pour du beam show..
Car si tu veux faire deux cercles:
Tu dessines le premier, tu blankes, puis dessines le deuxieme.
Logique?
Bah non c'est pas bon, car si les cercles sont loins tu vas avoir 30% de pertes.
Alors la technique sera de dessiner 10 fois le premier cercle puis blank puis dessiner 10 fois le deuxieme cercle.
Ainsi tu passes de 30% de blanking à 5% avec le même dessin final!!

Donc avec 5% de blanking tu peux presque te passer de blanker, la luminosité de la connection entre les deux cercles sera faible..
Maintenant tu as trouvé le blanking numérique:
0V ca coupe , rien (5V via resistance interne) ca lase.
Tu peux avoir un réglage analogique aussi qui laissera passer en ratio avec 0 et 5v.
Sur une source chinoise c'est pas sur que tu ai ca!
Mais c'est pas grave.
Car là arrive la persistance rétiniénne, comme pour la télé.
Si on prends les deux traits horizontaux, à nouveau, blanking simple:
Tu as par exemple 13 points sur le trait du haut et 13 points sur le traits du bas.
Alors tu as 4 points qui sont off aux extrémitées.
Donc en tout tu as 30 points pour faire ton dessin.
Hors les scanners font 30 000 points par secondes en X/Y
Ce qui fait en une seconde 10 000 dessins des traits.
Donc si tu divises par 25 images / seconde pour une image fixe suite à la persistance.
Tu as donc 400 fois le minimum nécessaire pour que le dessin soit fixe.
Donc avec le blanking numérique tu peux eteindre imaginons 50, puis 100, puis 150.. 400 fois chaque morceau du trait du haut.
Du fait de la vitesse de l'oeil, la luminosité des morceaux, du traits du haut, sera la moyenne des moments où ils sont allumés ou éteinds.
Même en modulation numérique tu peux régler la luminosité.
Seulement le nombre de couleurs total affichage et le nombre de couleurs différentes par affichage sont plus élévé en analogique.
>16.7 millions de couleurs pour l'analogique, avec 3 sources, et bien plus en 8 sources.
D'après des tests en laboratoire effectués en 1998, notre oeil est capable de distinguer environ 2 millions de couleurs ( soit environ 2^21 couleurs différentes ).
Mais il ne s'agit là que d'une moyenne, certaines personnes étant capables de meilleures performances encore ...
C'est pas forcement utile, mais appliqué au laser, c'est sur que 8 raies Ar/Kr de couleurs impliquent une meilleur fidélité pour chaque sous couleurs, sans aucun doute.
Bien entendu, les logiciels gérent tout ca d'eux même, si tu as fait de bon réglages, plus rien à faire... Sauf le show
